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Le blog de Cécile Rochet-Graindorge
22 février 2011

Ils ont rêvé de toucher les étoiles

Explorer l’espace, bientôt un voyage comme un autre ?
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En 2001, le premier touriste civil s’envolait dans l’espace pour la modique somme de 20 millions de dollars, avec Space Adventures. Cinq ans plus tard, une première femme partait également en voyage spatial à bord de la mission Soyouz TMA-9. Les candidats se bousculent toujours au portillon malgré des tarifs à la hausse. Ce tourisme est en plein essor. Les frais élevés pour assurer la sécurité et le transport, n’arrêtent pas plusieurs compagnies qui se sont lancées sur le créneau. Car, le marché est lucratif et pour l’instant peu concurrentiel.
Ce tourisme va-t-il devenir une industrie ? Ce jour n’est peut-être pas si lointain en effet. L’agence Virgin Galactic a prévu de baisser ses billets à 200 000 dollars pour toucher encore plus de clients. Elle propose un voyage suborbital à la limite de l’atmosphère terrestre dans un micro vaisseau spatial, le SpaceShipTwo dès 2012. Elle envisage d’envoyer ainsi dans l’espace 500 passagers à l’année, à une altitude de 100 kilomètres. Les passagers expérimenteront quelques minutes d’apesanteur.
Pour les accrocs qui n’ont pas les pieds sur terre, les agences de voyage spatial d’ores et déjà, offrent un éventail de produits attractifs. Séjours à bord de la Station Spatiale Internationale (à 400 kilomètres), vols en orbite hors de l’atmosphère terrestre, vols dans des avions de combat vitesse Mac2, où il faut avoir le cœur bien accroché etc.
Les Européens comme d’autres pays ont investi dans ce tourisme de luxe. Astrium et son avion fusée Spaceplane devraient pouvoir emmener à son bord quatre passagers pour un vol suborbital d’une heure et demie d’ici 2020. L’avantage est que l’engin décolle depuis n’importe quel aéroport. Le touriste s’envole pour une heure et demie, avec en perspective la sensation de l’apesanteur pendant trois minutes.
Seules ombres au tableau pour ce marché en pleine expansion, les risques de pollution tout d’abord. Il y a peu de vols pour le moment. Mais, lorsque ce tourisme aura pris une vitesse de croisière, quelles en seront les répercussions ? Ensuite, rouler dans son automobile malgré tous les risques que cela comporte est nettement moins dangereux que le voyage dans l’espace. Le site geotourweb.com rappelle que « 17 des 732 astronautes partis en mission dans le cadre du programme spatial habité américain ont trouvé la mort». Ce qui chiffre « une dangerosité 45 000 fois plus élevée que celle de l’aviation commerciale ».
Enfin, le coût élevé des longs voyages au-delà de l’attraction terrestre est un frein au développement des séjours en orbite. On est encore moins prêts de pouvoir alunir aussi facilement qu’on atterrit.
CRG

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