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Le blog de Cécile Rochet-Graindorge

20 juillet 2017

Le blog reprend du service !

Après le lancement d'un blog personnel sur ma passion des roses, (http://leblogdelarose.eklablog.com) je reviens sur canalblog ...Après plusieurs tentatives pour enregistrer des articles sur cette plateforme, je laisse tomber. Canalblog a vraiment baissé en performance. Décevant !

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1 février 2013

Le mouvement "récup" prend de l'ampleur

Quand le recyclage devient un art... "Rien ne se perd, rien ne se crée,

 

tout se transforme", la maxime ne cesse de se vérifier.

Fini le temps où on jetait sa vieille machine à laver sans prendre soin d'enlever le tambour, les grosses bobines en bois de fil électrique n'ont pas le temps d'être mises en déchetterie, que déjà elles trouvent preneur. Artistes créateurs ou ceux qui ont fait de la récupération d'objets divers, leur spécialité, aiment à réutiliser des matériaux souvent gratuits. Romain montre d'ailleurs sur son blog http://ze-grange.over-blog.com, comment un tambour devient garde-manger et une bobine peut se transformer en un fauteuil bien pratique, ma foi.

Avec certains moyens et beaucoup d'imagination, des palettes de bois se meuvent en pieds et ossature de table de jardin, magnifiée par un plateau en verre. C'est que Martine est passée par là (à voir sur http://www.decodebrouille.fr), experte en détournement d'objets : les queues de poële en guise de patères, il fallait y penser, les bouteilles de shampoing se meuvent en vases design, une malle, en table basse ou bien un tableau encadré, en un plateau tape-à-l'oeil !

Des milliers d'adeptes de la "récup" foisonnent, grâce à Internet, le mouvement prend de l'ampleur. Et les idées avec tutoriel ou non sont partagées la plupart du temps gratuitement, encore davantage sur les sites et blogs anglophones et en vidéo s'il vous plaît. Comme Rich Allen qui dévoile sur youtube, toutes ses expériences, entre autres, pour fabriquer un panneau solaire avec des cannettes de soda.

Qu'ils soient utiles ou oeuvres artistiques, ces nouveaux objets façonnés à partir d'anciens, ne cessent d'être associés à l'écologie. "Réduire notre production de déchets c’est participer à une prise de conscience écologique", indique sur son site animé par Lara, l'association de l'atelier du recyclage artistisque, sur http://lara34.rmc.fr.

Malgré tout recycler est une idée vieille comme le monde, les hommes de la préhistoire, n'ont-ils pas détourner et transformer leurs déchets ? Les os collectés dans les reliefs de repas servaient à fabriquer par exemple des harpons.

CRG

12 septembre 2012

Pauvre langue

 Lieu commun.

Certains jours, on ne peut que remarquer le manque de vocabulaire des gens du quotidien comme de ceux des médias. Mot usité et placé à tout-va en ce moment quand on a rien à dire sur un espace, un site : un "lieu de vie". Osons les variantes ! Exemples : lieu d'accueil, espace de partage, une pièce à vivre, un endroit chaleureux etc.

 

5 mai 2012

Il y a un os… vert

Les cinq exemples qui vous font douter d’être écolo. Ciel ! Sont-ce des innovations ou des attrape-gogos ?

1. Tenez par exemple, la voiture électrique. Très pratique ce véhicule qui ne fait aucun bruit, mais consomme tant, qu’on a pas encore trouvé un moyen de faire plus de 200 kilomètres sans avoir à recharger les batteries. La voiture électrique a ceci de commode qu’on n’ose pas s’en servir.

2. Et le biocarburant qu’en dites-vous ?

Super cet E85 composé à 85% d’éthanol et à 15% d’essence… Heu ! On utilise donc encore du pétrole raffiné. Et figurez-vous que lors de la transformation de la substance végétale en alcool éthylique, des produits chimiques comme l’acide sulfurique sont employés. Bref, le bilan énergétique du biocarburant 100% oléagineux est bien meilleur, mais on n’y a pas droit en France.

3. Vous croyiez faire preuve d’engagement écologique parce que vous avez changé de réfrigérateur ? Avant votre appareil était énergivore, vous l’avez donc confié à l’installateur qui vous en a apporté un tout neuf. La première heure est la plus douce. C’est ensuite que les choses se délitent. Quand vous n’entendez plus l’interlocuteur qui vous parle tant votre « frigo » fait du bruit. Quand l’aliment que vous avez malencontreusement placé contre la paroi gèle sans espoir de ressusciter. C’est à ce moment-là que vous vous prenez à regretter de façon insupportable votre ancien frigo parti pour le recyclage…

4. Pour votre aspirateur, vous étiez sûr d’avoir fait le bon choix… Il est sans sac avec turbo « chez pas quoi », il va aspirer mieux que l’ancien. Erreur : en effet, il fait 1000 watts de moins que le précédent, mais le travail dure une heure de plus. Le turbo s’est cassé au bout de quelques mois. Finalement votre nouvel aspirateur a une vertu verte : il vous fait préférer l’emploi du balai.

5. Sur le net, on regorge d’astuces pour faire des économies d’eau. Si les chasses d’eau peuvent être munis de vrais dispositifs anti-gaspillage, les douchettes économiques et autres « économisateurs » de robinets ne sont efficaces que pour les chats. Laver les grandes surfaces avec moins d’eau c’est difficile. On y passe seulement beaucoup plus de temps. La véritable innovation viendra le jour où l’on inventera comment se laver sans eau.

 

A bien y réfléchir, on peut douter du caractère écologique des produits, comme des idées. Certains militants de la planète disent vouloir lutter contre la fracturation hydraulique quand il s’agit de rechercher pétrole et gaz de schiste et parallèlement applaudissent à la géothermie profonde qui ne peut guère se pratiquer que grâce à la fracturation hydraulique.

CRG

 

 

14 février 2012

Le tic du plastique

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Le sac plastique jetable est apparu dans les années 70 rappelle Ekopédia. Il ne pèse que six grammes mais peut faire de gros dégâts. Le hic : il n’est pas biodégradable, sa durée de vie se compte en siècles.  Il pollue entre autres les milieux marins.

Dans un article du 5 février www.notre-planete.info évoque la « grande plaque de déchets du Pacifique, un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe ! » Le monstre d’ordures est constitué à 90% par du plastique souvent ingéré par les tortues, poissons et oiseaux marins. De plus, « Selon Greenpeace, sur les 100 millions de tonnes de plastique produits chaque année, près de 10 % finissent dans les océans ».

Ethique écologique

Une majorité de consommateurs n’a pas la manie du plastique. Selon une étude dont les résultats ont été communiqués par le bureau européen de l’environnement (BEE), 70% des Européens se prononcent même pour l’interdiction de la distribution des sacs plastiques. Un Européen consomme en moyenne 500 sacs par an, avance le site du CNIID.

On a voulu nous faire croire pendant des décennies que c’était le méchant consommateur le coupable. Il utilisait le sac plastique à tord et à travers, n’est-ce pas ? Il n’avait aucune conscience écologique etc. Or, les années ont passé, le consommateur achète désormais son sac réutilisable ou biodégradable. Il paie ce sac et paie sa taxe de traitement des déchets.

Qui continue d’utiliser allègrement du plastique sous forme d’emballage, comme cela a été fait pour les sacs ? On aimerait tant que l’éthique écologique devienne la marque de fabrique des groupes de la grande distribution. Où se cachent les plateformes de déballage, obligatoires depuis la loi Grenelle 2 ? Elles restent encore sporadiques à la sortie des hypermarchés. C’est pourtant un des moyens pour résorber le suremballage des produits de consommation.

CRG

 

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7 janvier 2012

La palme du mauvais gras

chroa

La production et les exportations indonésiennes d'huile de palme augmenteront en 2012 selon l'Association indonésienne des producteurs d'huile de palme (Gapki), relate le site zonebourse.com.  Une aubaine pour les uns, une plaie pour d’autres.

« Hmm… le bon croissant ! » L’huile de palme est d’autant plus pernicieuse qu’elle se cache partout dans les produits alimentaires de grande consommation sous la dénomination « graisse ou huile végétale », comme le pointe du doigt Adrien sur son blog vivresanshuiledepalme.blogspot.com. Le comble est que cette huile est utilisée dans certaines margarines contre le mauvais cholestérol, dénonce le blogueur.

 

Un. Quand arrêtera-t-on la déforestation en Indonésie et en Malaisie, les deux principaux producteurs du produit ? La déforestation à outrance tend à faire disparaître certaines espèces de la faune et la flore.

 Deux. Les importateurs auront-ils un jour une conscience ? Non contents de participer à une catastrophe écologique, ils se liguent avec les industriels  pour mettre dans nos assiettes des mets dangereux pour la santé. Nota bene : cette huile serait utilisée à 80% dans l’agroalimentaire et pour 19%  dans les cosmétiques et 1% dans les agrocarburants, observe-t-on sur Wikipedia.

Trois. Après avoir culpabilisé une partie de la population française, avec des campagnes pour lutter contre l’obésité, les pouvoirs publics en France et les instances de santé informent peu sur les dangers de cette huile. Cette dernière aurait une fâcheuse tendance à faire grossir, car elle donne faim.  Elle se transformerait aussi directement en gras au niveau de l’abdomen.

Quatre, il est scientifiquement prouvé que l’huile de palme et ses graisses trans augmenteraient les risques de maladies cardiovasculaires. L’étendue de ces conséquences sur la santé, son lien avec le diabète de type 2 ou le cancer, sont encore à l’étude, indique le site palmoiltruthfoundation.com.

Cinq. Petit espoir tout de même, plusieurs marques indiquent la mention « sans huile de palme » sur leurs produits. Est-ce pour faire vendre ou véritablement par engagement ? Peu importe. C’est désormais à la population d’agir en s’informant et en ne choisissant un aliment qu’en connaissance de cause…

C.R.-G.

 

25 décembre 2011

Le champagne qui garde la cote

http://www.lunion.presse.fr/article/region/la-cuvee-3a-fait-le-buzz

24 décembre 2011

le marathonman de Fleury

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-defi-de-patrice-cauet-un-ultra-fondu-de-course-52-marathons-en-52-semaines

9 décembre 2011

la rénovation du quartier se poursuit/Epernay

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/tolerance-zero-au-quartier-bernon

28 novembre 2011

Les limites des OGM

 Les Etats-Unis l’ont testé pour nous. Après plusieurs années d’exploitation, et de rendement satisfaisant- enfin, à en croire une étude américaine, les OGM ne seraient pas plus productifs que les semences naturelles, à lire sur Geo.fr-, les organismes génétiquement modifiés, commercialisés depuis 1996, occasionnent quelques soucis.

Une récente émission télévisuelle relatait que la « peste végétale » l’amarante, aussi nommée herbe à cochon, s’est répandue dans 12 états américains. Les cultures du coton et soja sont à quasi 100% des cultures génétiquement modifiées là-bas. Au départ, seul un produit, le Roundup, désherbait les  plantes indésirables sur les semences Monsanto. Désormais, ce sont quelque huit produits différents qu’il faudrait utiliser pour lutter contre elles. Ou bien revenir au désherbage manuel. Les agri américains reconnaissent que cela a été rentable pendant 13 ans, mais que maintenant cela coûte cher.

Pire,selon un groupe de chercheurs de l'Indiana, l'insecticide produit par le maïs génétiquement modifié Bt, très utilisé dans le pays, agirait sur l'éco-système : sur les insectes des cours d'eau, via le pollen, entre autres (article de 2007 sur http://www.futura-sciences.com).

Tandis que les pays qui souffrent de la famine sont toujours désireux de cultiver les OGM, un nombre grandissant de chercheurs et d’observateurs doutent que ceux-ci résolvent les problèmes de faim dans le monde. En effet, une étude majeure démontre que le soja transgénique a un rendement 10% inférieur au soja conventionnel (d’après la traduction d’un article de Geoffrey Lean, The Independent, 20 Avril 2008).

 La France a, pour sa part, instauré un moratoire sur les OGM en 2008. Mais, l’attaque récente de sa base légale par les juges européens en 2011, va obliger à lever le bouclier. Les agri vont-ils avoir bientôt le choix et l’envie de cultiver les OGM en France ?

Une piste reste tout de même à étudier. L’herbe à cochon si prompte à se reproduire et à pousser, serait une bombe nutritionnelle dixit Linus Ndonga, de la SPAS (Système Stratégique de Réduction de la Pauvreté, ONG basée à Nairobi et encourageant la culture de l'amarante en Afrique).

Enfin, chercher à produire mieux ou plus est sans doute légitime, mais vouloir stériliser des semences comme le souhaite la multinationale Monsanto, l’est-ce ? Même si selon Monsanto.fr « L’intention originale de la technologie de stérilisation des semences était d’empêcher la prolifération et la reproduction incontrôlées des semences biotechnologiques »…

 

C.R.-G.

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