Vœux pieux en transit

 2011 : cinq défis et deux bonnes résolutions

Bilan positif pour certains, vraiment décevant pour d’autres, l’année 2010 s’en est allée avec ses menaces terroristes, ses grèves, sa pénurie de carburant, ses intempéries. Place à 2011 !
Cette année, les hôteliers devront se moderniser et payer pour être au firmament. Les tour opérateurs ne doivent pas s’endormir sur leurs lauriers même si la France est la première destination touristique, et s’il y a eu un regain d’activités l’an passé. On peut souhaiter que les restaurateurs qui ont grassement bénéficié de l’application de la TVA 5,5% apprennent enfin à partager les parts du gâteau.
Les agences de voyage ont tout intérêt à ne pas fustiger la disparition de la licence, mais à redoubler d’efforts pour être au top face à la concurrence. Quant aux compagnies aériennes, elles pourraient prendre exemple sur la compagnie espagnole en décembre, qui a distribué un cadeau personnalisé à ses passagers, au lieu des bagages attendus sur le tapis roulant. C’était peut-être une opération de communication mais qui vaut bien plus que les tas de prospectus qui vont à la poubelle au sens virtuel comme au sens concret, ou les sommes dépensées à tort et à travers.
En ce qui concerne le touriste invétéré, quelques bonnes résolutions s’imposent pour ne pas tourner au «tourismaniaque». Bien sûr les cadeaux reçus à Noël, comme les outils technologiques dernier cri, seront utilisés, oui, mais avec modération car « excès en tout est un défaut ».
Très « chouette » le GPS qui permet de se diriger à pied sans avoir peur de l’inconnu. Mais où donc est le routard qui partait avec son sac-à-dos, sa carte et sa boussole ? Incroyable cet appareil photo qui prend les photographies tout seul, se déclenche au sourire, recadre, fait la mise au point et retouche les clichés. Et le talent du touriste photographe amateur dans tout ça ?
Formidable le Smartphone avec ses milliers d’applications touristiques ! On peut louer un hôtel, un véhicule, trouver le point WIFI le plus proche, se brancher sur l’aéroport de Paris ou la SNCF etc. On peut même désormais grâce à l’appli -monument tracker- visiter des sites touristiques et s’instruire sans se fatiguer. Sans se fatiguer ? Le voyageur qui partait à la découverte va-t-il devenir un « usager itinérant zappeur » ?
Autre vœu pieux. Voyager sans faire du mal à la planète ! N’utiliser les avions que lorsqu’ils voleront au biocarburant… Allez on le sait, les avions s’envolent et la pollution reste.
CRG