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Le blog de Cécile Rochet-Graindorge
27 septembre 2010

Ils se louent comme des petits pains

L’été 2010 est  un bon cru pour les petits centres d’hébergement touristique. Ceux-ci ont fait un boum de 4% devant les hôtels (+3,60 %) et les campings (+2,90%),
Les maisons d'hôtes seraient près de 7 000 en France, et il s'en ouvre plus de 1500 chaque année. On comptabilise quelque 3000 créations de gîtes ruraux par an.
Que dire de ce succès qui se confirme chaque année… Il est peut-être temps chers hôteliers de vous remettre en question. S’implanter en plein centre-ville, rénover son établissement, décrocher une étoile ne sont pas les seules conditions pour faire venir le public, encore faut-il être accueillant et faire preuve de chaleur humaine pour rivaliser avec des logements chez l‘habitant. Les sombres salles à manger où on se sert tout seul comme un grand le matin à peine réveillé n’ont pas le même attrait qu’une cuisine toute équipée pratique et fonctionnelle d’un gîte ou qu’une cuisine avec fourneaux, où l’hôtesse de la gentilhommière vous souhaite le bonjour avec le sourire et vous propose parfois un petit-déjeuner, avec confiture maison s’il vous plaît.
La moutarde va monter au nez de certains qui vont dire que les charges ne sont pas les mêmes que pour un hôtel. C’est vrai, on peut même ajouter, en se basant sur les statistiques officielles, que 43% des gîtes ruraux et 33% des chambres d’hôtes sont créés à l’aide de subventions départementales. Cette aide est en moyenne de 18 100€ pour un gîte et 4 100€ pour une chambre d’hôtes, et atteint jusqu’à 30% des investissements HT. Les loueurs de gîtes ruraux étaient aussi exonérés de taxe professionnelle, jusqu’en 2009.
Tandis qu’une infime partie de ces petits loueurs non professionnels cherchera à avoir le beurre et l’argent du beurre en ne déclarant qu’une partie des services proposés, la majeure partie se rendra compte que louer un gîte et ou une chambre d’hôtes, n’est souvent qu’une activité annexe qui permet de mettre du beurre dans les épinards, avec des « crottes » de BIC, à déclarer sur sa feuille d’impôt.
Sites consultés :  http://reussirsamaisondhotes.com ; droit-finances.commentcamarche.net/ ;  www.fiches-pratiques.net ; www.lefigaro.fr ; www.chambres-d-hotes.la-france.org

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