L’écologie, un argument de réservation ?

De plus en plus de vacanciers veulent pratiquer un tourisme responsable et citoyen, l’écolabel européen répond à cette attente.

L’écologie s’impose dans la vie de tous les jours. Ne serait-ce que par le tri de nos déchets. Faire attention à la nature devient une évidence pour beaucoup. Alors pourquoi changer de philosophie hors de son « chez-soi » ? Le tourisme solidaire se décline sous diverses formes, l’écolabel « services d’hébergement touristiques » en est une. Selon AFNOR certification, vingt-neuf nouveaux établissements touristiques ont été certifiés en 2010, à la fin 2011 on estime à deux cents, le nombre d’établissements qui seront labellisés. Cette certification aurait pour avantage de fidéliser la clientèle et notamment celle originaire d’Europe du Nord. Fait notable, Paris n’apparaît pas dans les zones les plus éco labellisées. Des régions touristiques comme le sud Ouest avec l’Aquitaine, les pays de la Loire, le grand Sud sont par contre concernées. Les contrées privilégiées de l’écotouriste seraient donc celles où on allie on l’amour de la nature à l’amour de la mer… Qu’est-ce que garantit ce label ? Le respect de l’environnement tout d’abord. En outre, les hôtels, résidences, campings, chambres d’hôtes etc. qui mettent en avant la marque officielle du tourisme écologique offrent dans leur structure une faible consommation d’énergie, d’eau, de déchets, l’utilisation d’électricité à base d’énergies renouvelables et de produits non polluants. Ces engagements en faveur de la protection de l’environnement sont contrôlés par l’organisme AFNOR Certification, filiale du groupe AFNOR. Le développement durable intégré au tourisme est positif. Mieux vaut faire de l'écologie que dire que ce serait bien d'en faire. Le bémol : il serait dommageable que des établissements touristiques utilisent l’écologie tant qu'elle est rentable et changent ensuite de stratégie pour gagner plus.

CRG