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Le blog de Cécile Rochet-Graindorge
9 novembre 2010

Il y a de l’éco dans l’air

vertL’écotourisme vous connaissez ? Tournée, la page des grèves. Si l’on parlait écologie. Elle n’a pas seulement envahi le domaine politique, mais aussi celui de la mode, de l’industrie et du tourisme. Et pas seulement en France. Il y a du vert partout.
En politique, c’est avec Robert Poujade, en 1971, qu’est né en France le premier ministère de l’Environnement. Avec Dominique Voynet (1997-2001), M. Poujade détient d’ailleurs, le record du plus long mandat à ce ministère.
Dans le tourisme, la notion d’écotourisme remonte aux années 80. Dès 1990, The International ecotourism society (TIES), la définit  ainsi : « un tourisme responsable dans des sites naturels, qui préserve l’environnement et favorise le bien-être des populations locales ».
L’écotourisme prend donc le contre-pied du tourisme de masse. Et du tourisme irresponsable ? La diffusion du concept dans le monde a connu un grand coup d’accélérateur, lorsque les Nations Unies ont institué l’année 2002 année internationale de l’écotourisme. En France, avec l’association française d’écotourisme depuis 2005 et le label-éco européen en 2008, parmi d’autres labels. Nonobstant, il reste du chemin à parcourir.
Selon l’étude GFK/Voyages-sncf.com et Routard.com de mars 2010, 63% des voyageurs français connaissent le concept de tourisme responsable et
7 voyageurs sur 10 déclarent être prêts à voyager responsable. Par contre, seulement 23% des voyageurs sondés disent l’avoir déjà pratiqué et  46% estiment n’être pas suffisamment informés sur l’offre. En somme, peu de pratiquants, même si les structures d’hébergement et professionnels du voyage commencent à se diversifier.
Outre les adeptes du « tourisme vert », qui désigne davantage les activités touristiques en zones rurales, qui sont donc ces écotouristes ? Des voyageurs qui respectent la population et les sites naturels visités, qui s’impliquent dans la protection du patrimoine environnemental du lieu… et qui payent cher un concept qui existe depuis longtemps.
Combien sont-ils ? Difficile de le dire car, comme le mélancolique qui regrette les bons produits fermiers d’antan, amateur de bio en puissance,  l’écotouriste est ce Monsieur Jourdain qui fait de l’écotourisme sans le savoir.  Il préfère le vélo, les calèches, le bateau et le « pédibus ». Il est curieux, ouvert et humain et il aide son prochain quand il le peut, quand il part en voyage.
Stop, c’est pas vendeur. Et si l’on ajoutait  l’adjectif éthique, solidaire ou responsable. Le principe vert est louable, sauf si l’argent change la donne.
CRG

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