Bloguons, voyageons

Sites, pages internet, ou blog, le partage d’expériences donne souvent envie de partir.

Du récit de voyage en solo ou à plusieurs mains au «j’ai testé pour vous» telle destination, la toile regorge d’exemples qui mettent en exergue un lieu, un itinéraire parcouru ou encore une façon originale de découvrir un pays, une région, une ville.
Au gré de ses envies on pourra donc, découvrir la visite des sommets pyrénéens en dameuse, comme sur métro france, suivre les pérégrinations du globe-trotter jai.teste.pour.vous.over-blog.com en Asie ou en Amérique du Nord, ou aller sur les traces de deux compères en Europe, voyager au rythme du zen à Milan etc. sur cafebabel.
Nouvelle tendance évoquée dans ce magazine en ligne, la « staycation », terme entré dans l’édition 2009 du dictionnaire américain le plus vendu, le Merriam-Wabster, selon un article du Guardian du 17 juillet 2009, écrit par Helen Carter et Steven Morris.
Si le mot semble nouveau dans nos campagnes, dès que l’on utilise un mot anglais c’est plus « fun » non ?!, le concept est lui plus ancien. Il s’agit ni plus ni moins des vacances loisirs, sans bouger de chez soi ou à proximité. Les gens qui n’ont pas beaucoup de sous connaissent bien. A vous les piscines, les festivals, le cinéma rural ou en plein air, les plages artificielles et autres activités de préférence gratuites.
Bien sûr, si on dit vacances loisirs, cela fait ordinaire. Alors on dit « staycation », c’est plus marketing oh pardon mercatique. Une façon de relancer la consommation en temps de crise peut-être ? Car, le petit  réclame une glace en assistant au spectacle de rue, dans le parc après le pique-nique, le plus grand vous harcèle jusqu’au feu vert pour aller faire de l’accroc-branches. Et puis, on ne résiste pas au pot en terrasse après une longue marche ou une rando à vélo.
Jadis, c’étaient les livres qui donnaient le goût des lointaines contrées, aujourd’hui, ce serait plutôt le net. Et si on en revenait aux fondamentaux, sans photo, sans vidéo juste avec un écrit qui permet à l’imagination de travailler. On peut placer en tête de gondole, le roman de Jules Verne « le tour du monde en 80 jours», pour la valeur initiatique qu’il confère au voyage. Une valeur trop souvent oubliée.
Ne dit-on pas « les voyages forment la jeunesse ». Apprendre à avoir un objectif à long terme et à ne pas se laisser distraire par les paysages ou les personnes rencontrés, apprendre à gérer l’imprévu, la donnée temporelle etc. Autant d’enseignements que les seniors en camping-car ont intégré voire éculé mais pas leurs petits-enfants.

CRG