On met les voiles
Voyage voyage, on y pense, on en rêve
Après un climat social chamboulé en octobre et novembre, le tourisme a souffert des conséquences des intempéries. Oui c’est beau Paris sous la neige, encore faut-il y arriver. Mais, les fêtes de fin d’année approchant, tout le monde espère que le voyageur ou visiteur consommateur va exploser son budget après s’être longtemps privé.
C’est dans cette ambiance que le 50ème salon nautique de Paris a démarré ce week-end. Selon Tibor Silinger, président de ce salon, c’est « un moyen de s’évader à bon compte ». « Un sondage avait été fait il y a quelques années de cela. Plus de 60% des gens rêvent d’un bateau », souligne-t-il pour le Télégramme. Et vous ? Envie de larguer les amarres ? Voici cinq bonnes raisons de pratiquer le tourisme fluvial.
1) La France est dotée du plus long réseau fluvial exploitable d’Europe, soit 8500 km de voies navigables. « Fin XIXème, le réseau de cours d’eau et de canaux utilisés s’étendait sur 12278 kms », selon geotourweb.
2) On a le choix entre 7 bassins : Premier pôle, l’île de France et ses bateaux promenades, dans le bassin Seine et Oise ; 1600 kms de voies d’eau à l’Est, en Meuse, Moselle et sur le Rhin, à visiter sur paquebots fluviaux et bateaux promenade ; les régions Bourgogne, Franche-Comté se découvrent sur péniches-hôtels et bateaux de location; la vallée du Rhône, sur la Saône et le Rhône, les bateaux à passagers se croisent ; les étrangers ont un fort attrait pour le canal du Midi ; le bassin des canaux de l’Ouest de 1100 km, avec un réseau breton étendu ; 1280 km de voies d’eau en Nord Picardie, à tester les maison sur pilotis et bientôt les jardins barges en Nord Pas-de-Calais.
3) C’est un tourisme multi-formules : il est possible de louer une vedette fluviale ou coche de plaisance, de séjourner dans une péniche-hôtel, de monter sur un bateau promenade, un paquebot fluvial, ou d’avoir son propre bateau.
4) Quand on vogue, on réapprend le calme, la lenteur du voyage et du temps qui passe. On est donc plus à même d’apprécier le paysage, la faune et la flore. Aux multiples écluses, on rencontre des gens, comme dans les ports de plaisance.
5) On peut s’offrir des activités de plein air tout au long de la croisière : vélo, marche, randonnée à cheval, le long des chemins de halage. On peut aussi pêcher, camper, pique-niquer dans des coins idylliques, mais près de l’eau. Donc gare aux moustiques.
Bémol, tout de même, ce tourisme est plaisant mais requiert d’importants moyens financiers même quand on est propriétaire de son bateau. Alors qui se jette dans la flotte ?